Les abords de gare ... une nouvelle charge communale !!!
La Commune de Brugelette se réjouit aujourd'hui de pouvoir toujours compter 3 points d'arrêts sur son territoire, permettant ainsi à 4 villages sur les 5 que compte notre entité d'être desservis par le train.
Seul le village de Gages ne bénéficie d’aucun transport en commun.
Le train s'arrête en effet à Cambron-Casteau et à Brugelette, du lundi au dimanche. A Mévergnies, il s'arrête en semaine mais plus le week-end. Les villages d' Attre et de Mévergnies sont desservis par le même point d'arrêt.
Les abords de gare :
La destination première des abords de gare, c'est de permettre aux navetteurs de prendre le train en y laissant leur voiture ou leur vélo en stationnement, ou plus simplement d'y être déposé ou récupéré par un tiers.
Les abords de gare sont la première image que le voyageur découvre en descendant du train ou par la vitre lors de son passage en train. Malheureusement, depuis quelques décennies, les économies l'emportant sur la raison, les abords de gare sont pour la plupart laissés sans entretien ou entretenus au minimum par la société ferroviaire. Ces grands terrains vagues inoccupés deviennent ainsi pour certaines personnes sans scrupules le lieu idéal pour y déposer à l'abri des regards leurs déchets en tous genres.
Pour ces raisons le Collège communal durant la législature 2006-2012, a souhaité entretenir ces terrains en accord avec la Société des chemins de fer, via une convention.
Une solution pour remédier au stationnement sauvage à Cambron-Casteau.
Durant toute la saison touristique du parc Pairi Daiza, de nombreux visiteurs ne souhaitant pas s'acquitter du coût du parking, stationnaient leur véhicule sur la Place De Keyser et dans les petites rues adjacentes, pour rejoindre le parc à pied durant quelques heures ou pour toute la journée.
Ces voitures ventouses, empêchaient les riverains de stationner leur véhicule à proximité de leur habitation, rendant parfois le déchargement de leurs courses impossible, et les obligeant bien souvent à stationner leur véhicule loin de leur vue dans une autre rue.
De plus, en cas d'interventions des services de secours, ces véhicules immobilisés durant des heures, sans la possibilité de contacter leur propriétaire, pouvaient poser de gros problèmes avec des conséquences pouvant être dramatiques (je pense principalement aux pompiers au vu de la largeur de leur véhicule).
Début de l'année 2008, le Collège communal soucieux de ces problèmes a proposé deux solutions : la création d'une zone de stationnement à durée limitée du lundi au dimanche inclus, et la création d'un parking sur le site de l'ancienne gare de Cambron-Casteau.
Le Conseil communal en date du 24 juin 2008 a voté le règlement complémentaire de roulage instaurant la zone de stationnement à durée limitée dans le centre de Cambron-Casteau.
Ce parking a été officialisé au travers de la convention "Aménagement des sites voyageurs du groupe SNCB".
Une solution au stationnement à l'Avenue Gabriel Petit.
Les patients se rendant aux différents cabinets médicaux et les parents attendant le retour de leur enfant en train, se stationnaient en infraction sur le trottoir aux abords de l'arrêt de train, à l'Avenue Gabriel Petit.
Ces véhicules immobilisés sur le trottoir obligeaient les piétons à les contourner en marchant sur la chaussée, présentant pour ces derniers un réel danger.
Pour palier à ce problème, le Collège Communal a trouvé 2 solutions : le placement de bollards en trottoir, empêchant le stationnement des véhicules,
et le projet de création d'un parking le long du quai vers Ath, sur un terrain propriété de la Holding SNCB et de la Commune de Brugelette (le sentier dit de la Marquise).
Au travers d'une convention ...
Pour officialiser cette collaboration entre la Commune de Brugelette et la SNCB Holding, une convention a été rédigée de commun accord.
Le Conseil communal, en séance le 24 novembre 2011 a approuvé à l'unanimité des membres présents (13) cette convention intitulée "Aménagement des sites voyageurs du groupe SNCB". Cette convention reprenait l'aménagement d'un parking de 20 places sur le site dit "sentier de la Marquise" et l'entretien des points d'arrêts sur le territoire de la commune de Brugelette.
Suite à l'approbation par le Conseil communal de cette convention, nous avons instauré le parking 30 places sur le site de l'ancienne gare de Cambron-Casteau, et nous entretenons et fauchons les abords des gares de Cambron-Casteau, Brugelette et Mévergnies-lez-Lens, une fois voire deux fois par an suivant la nécessité, avec le souci constant de maintenir ces terrains propres.
Depuis 2013...
La conseillère communale de l'opposition, madame Ginette Renard, trouve anormal et nous reproche que la commune entretienne des terrains qui ne lui appartiennent pas, quelle que soit la convention qui a pu être conclue entre les différentes parties, et quels que soient les objectifs recherchés et atteints.
En 2016, en se rendant au siège de la SNCB Holding à Charleroi, madame Renard a découvert que la Holding SNCB n'avait en sa possession aucune convention signée avec la Commune de Brugelette, alors qu'un projet de convention avait bien été élaboré par les deux parties. Cette révélation faite par l'intéressée, en séance du Conseil communal, nous a bien entendu surpris.
Comment est-ce possible ?
Le Conseil communal a bien approuvé la convention, mais cette dernière, n'a jamais été transmise par les services administratifs communaux de l’époque à la division Holding de la SNCB (période de transition due au remplacement du Secrétaire communal, pendant laquelle le fonctionnement des services n'a pas toujours était optimum).
Vers une nouvelle convention...
Fin 2016, le Collège Communal a chargé notre service technique, de reprendre contact avec la SNCB Holding pour réactualiser cette convention.
Le mercredi 10 mai 2017, le Collège communal a rencontré une nouvelle fois, le représentant de la division Holding de la SNCB, afin de faire le point sur la dite convention.
Point négatif :
A notre plus grande surprise, nous avons gagné une lourde tache supplémentaire pour notre commune.
En effet, le représentant de la division Holding, nous a appris l'existence d'un Arrêté Royal du 19 septembre 1901 signé par le Roi Léopold II, remettant dans le champ de la petite vicinalité les abords de gare, c'est-à-dire l'espace utilisé par le public pour accéder à la gare.
Cette obligation est légitime puisque cet espace est accessible gratuitement à un public bien plus large que les utilisateurs du chemin de fer (ex : des véhicules y sont stationnés pour se rendre dans les commerces avoisinants).
En d'autres mots, nous sommes tenus d'effectuer la totalité de l'entretien des abords des points d'arrêt (aire de stationnement, voirie d'accès, sentier,...). Cet entretien comprend :
- le nettoyage, l'évacuation des déchets et des feuilles mortes ;
- le déneigement et l'épandage de sel ;
- la réparation des revêtements ;
- le curage et l'entretien des ouvrages pour l'écoulement des eaux ;
- la gestion et la maintenance de la signalisation routière ;
- la maintenance des installations d'éclairage et les frais de consommation d'énergie ;
- la gestion, l'entretien et le renouvellement du mobilier urbain ;
- l'entretien des plantations.
Autre point négatif, non négligeable, il ne faut attendre de la société des chemins de fer aucun moyen financier pour améliorer les abords des points d'arrêt vu les restrictions financières imposées à la SNCB par notre Gouvernement.
Point positif :
Un nouveau projet de convention "Aménagement des sites voyageurs du groupe SNCB" relatif à l'entretien des abords des points d'arrêt, et la création du parking dit "de la Marquise" nous sera soumis dans les mois à venir.
Trois nouveaux projets de convention ...
Le 16 novembre 2017 dernier, le Collège communal a proposé au Conseil communal réuni en séance, d'approuver les trois nouveaux projets de convention, tels qu'ils nous ont été transmis par la division Holding de la SNCB. Ces 3 projets de convention ont fait l'objet d'une large réflexion et ont été rédigés de commun accord entre les deux parties, suite à la réunion du 10 mai 2017.
Lors de la séance du Conseil communal, le débat sur le contenu des conventions a très vite perdu tout son sens. Alors que l'objectif recherché est d'offrir aux automobilistes un maximum de places de stationnement aux abords des gares, le débat a très vite dérapé. Les considérations politiciennes contre les visiteurs du Parc Pairi Daiza qui bénéficient inévitablement de la zone de stationnement aménagée à Cambron-Casteau ont pris très vite le dessus.
D'autres considérations non fondées relatives à la sécurité des parking aux abords des voies ferrées, ont été formulées, dans l'unique but de retarder la mise en œuvre de la convention à l'étude. Un nouvelle rencontre entre la Commune et le responsable de la division SNCB Holding a été exigée par la conseillère de l'opposition.
Finalement, le vote des conventions a été reporté à une séance ultérieure.
Les 3 projets de convention, à nouveau à l'ordre du jour du Conseil communal...
Le Collège communal a décidé d'inscrire à nouveau à l'ordre du jour du Conseil communal, les 3 conventions telles que la Division SNCB Holding nous les avait transmises. Cette dernière ayant refusé de se déplacer à nouveau à Brugelette puisqu'elle considère qu' aucune modification aux conventions n'est nécessaire.
Le Conseil communal s'est réuni le jeudi 25 janvier 2018.
Quatre conseillers étaient excusés (Messieurs Fortez Claude, Coenen Xavier, Limbourg Michel et madame Lemaire Christel). Neufs membres du Conseil communal prennent part au vote (Messieurs Desmarlières, Strebelle, Lumen, Leblon, Limbourg, Paternotte et mesdames Liégeois, Sculier, Renard). Monsieur Rolin, président du CPAS, ne prenant pas part au vote (voix participative).
La convention "abords de gare de Brugelette" a été approuvée à l'unanimité des membres présents : 9 voix "POUR".
La convention "abords de gare de Mévergnies-lez-Lens" a été approuvée à l'unanimité des membres présents : 9 voix "POUR".
La convention "abords de gare de Cambron-Casteau" a été approuvée par 8 voix "POUR" et une voix "CONTRE" (madame Ginette Renard).
Publication N°93 - Février 2018.