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Le parc Pairi Daiza a réagi...

Publié le

Ce jeudi soir, suite à la réunion du Conseil communal, j'ai publié un article intitulé "Pairi Daiza : la fin de la gratuité pour les brugelettois(es) ???"

 

Vous avez été très nombreux à réagir.  Beaucoup d'entre vous de façon très positive d'ailleurs.  Le but recherché était avant tout, de vous mettre en garde sur les risques encourus par notre Commune et ses habitants en cas ou la convention "Pairi Daiza" serait dénoncée par le futur conseil communal.   Il était nécessaire me semble-t-il,  de vous informer sur l'importance de l'activité du parc pour notre commune et ses retombées qui dépassent de loin les limites de notre territoire.

 

Beaucoup semblent ignorer la gravité d'une telle décision pour les finances communales, pour les familles brugelettoises et les brugelettois, qui aiment le parc Pairi Daiza.

 

La réponse du parc Pairi Daiza, sur le groupe facebook "Habitants de Brugelette et entité",

formulée par son fondateur et directeur monsieur Eric Domb a été très claire.

Je vous laisse le soin de la découvrir ci-dessous et vous en tirerez vous-même les conclusions.

 

Eric Domb :

Depuis quelques mois, Pairi Daiza est l’un des sujets les plus fréquemment abordés sur les réseaux sociaux chers aux Brugelettois. La cadence s’est fortement accélérée à quelques heures des élections.

Parmi les derniers sujets brûlants: le niveau de la contribution financière du parc au budget communal.

Permettez-moi, sans passion, sereinement et le plus objectivement possible, d’en exposer les enjeux.
Il y a fondamentalement deux conceptions, deux stratégies possibles entre les mains de ceux à qui les citoyens confieront demain les clefs de la cité. Ces deux stratégies sont aussi légitimes l’une que l’autre, mais elles sont incompatibles, très certainement en tout cas, de notre point de vue.

Première stratégie: un rapport neutre (froid) avec le parc. Dans ce cas, l’autorité s’estime seule investie de l’intérêt général et considère le parc comme un simple acteur économique, concentré sur des intérêts qui ne peuvent être que personnels et privés. En pareil cas, il est assez logique que la Commune cherche à maximiser ses recettes fiscales en utilisant l’arsenal d’impôts que lui garantit la Constitution. En l’espèce, il existe une taxe sur les divertissements et spectacles. Au nom de « l’équité », la Commune, fixera, en fonction de la sensibilité de la majorité au pouvoir, l’un ou l’autre montant à charge du parc. Le parc, quant à lui, aura peut-être une toute autre vision de ce qui est équitable. Chacun des protagonistes se défendra avec les arguments que lui donne la loi.
Cette approche présente des avantages et des inconvénients. Au titre des avantages, citons la possibilité de maximiser l’impôt. Au titre des inconvénients, dans la mesure où le parc s’estime soumis à un impôt inéquitable, il veillera probablement à ne pas se trouver dans les conditions qui rendent la taxe applicable.
Par ailleurs, dans cette première stratégie, la stratégie froide, la Commune, par son attitude, décourage très clairement le parc d’accorder des avantages aux administrés, tels que le pass annuel gratuits pour tous les habitants ou le financement d’un éco-quartier. Espérer le contraire, c’est vouloir tout simplement le beurre et l’argent du beurre.

En résumé donc:
Avantage: possibilité d’un impôt élevé.
Risque: pas d’impôt du tout car impôt jugé illégal.
Inconvénient: le parc n’est pas incité à consentir quoi que ce soit à la population.

Deuxième stratégie : le partenariat.
C’est-à-dire le système actuellement en cours.

Inconvénient: la Commune ne lève pas le maximum d’impôts théoriquement envisageable, mais non garanti.

Avantages:
1. Une contribution financière significative du parc ET garantie dans le temps.
2. Une participation volontaire du parc au devenir de la Commune (par ex, réhabilitation du chancre de l’ex-Sucrerie, préservation du site à haute valeur biologique des anciens bassins de décantation...);
3. Des avantages exclusifs réservés aux habitants de la Commune.

Comme vous le voyez, chacune des stratégies présente des avantages et des inconvénients.

Pour nous, clairement, il n’y a pas de troisième voie.

Les électeurs n’auront aucune difficulté à savoir laquelle de ces deux stratégies a la faveur de chaque liste en présence.

Et si un doute subsiste, il est encore temps de pousser les candidats dans leurs derniers retranchements. C’est A ou B.

Il n’y a pas de C. Et si on vous dit le contraire, C=A.

Bon we!
Et surtout, Bon Vote!

 

Publication n°156 - Octobre 2018.

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