Un arbre pour la Wallonie picarde.
Un arbre pour la Wallonie picarde.
« Un arbre pour la Wallonie picarde » est un projet mobilisateur et citoyen dont l’ambition est d’activer et fédérer l’ensemble des acteurs du territoire dans un objectif commun, celui de planter un arbre par habitant à l’horizon 2025. Sur une décennie, cela représente près de 350.000 arbres plantés.
Les communes, des partenaires incontournables.
« Un arbre pour la Wallonie picarde » transcende les « frontières » communales. De Comines-Warneton à l’Ouest à Enghien à l’Est, le projet fédère les 23 communes que compte le territoire de la Wallonie picarde au bénéfice d’un objectif commun.
Développement de projets sur l’espace public, mise à disposition de parcelles à aménager ou encore soutien technique, voire financier, les communes sont, de par leur proximité avec les citoyens, un maillon essentiel de la dynamique.
C’est dans cette perspective que la Conférence des Bourgmestres a sollicité chacune des communes du territoire pour la désignation d’un agent-relais. Véritable « ambassadeur » du projet, l’agent-relais est chargé d’assurer le lien entre le Comité de pilotage et la commune, de promotionner le projet et de coordonner toute action de plantation dans sa commune.
Le citoyen, un acteur à part entière.
Si le projet est fort du soutien du monde institutionnel, il se nourrit également de la mobilisation citoyenne. Habitants de Wallonie picarde, qu’il s’agisse de particuliers, d’agriculteurs, de chasseurs, d’entrepreneurs, d’associations, d’écoles, … chacun peut, à son niveau et dans sa sphère de compétence, s’inscrire dans la dynamique de manière individuelle ou collective.
Participer à la densification des arbres et à la préservation de ce patrimoine, c’est poser un acte citoyen au bénéfice des générations futures.
Je veux planter...
Appel à projet citoyen : un projet de plantation ?
Le 21 mars dernier, le projet « Un arbre pour la Wallonie picarde » prenait officiellement son envol avec l’ambition de parvenir à 350.000 arbres plantés à l’horizon 2025. Depuis, le projet ne cesse de « pousser » mais pour affoler encore davantage le compteur (qui affiche déjà pas moins de 28.000 arbres plantés), un appel à projets citoyen est lancé auprès des habitants du territoire.
En quoi consiste le projet ?
Encourager, susciter, favoriser et participer à des projets de plantations d’arbres (arbres isolés, alignements, bosquets), de haies, de fruitiers … pour atteindre l’objectif de 350.000 arbres en 2025.
Suis-je concerné par ce projet ?
Oui, certainement. Habitants de Wallonie picarde, nous sommes tous concernés !
À titre individuel :
Vous pouvez contribuer à arborer votre lieu de vie : clôture de la parcelle, fruitiers, arbre isolé, …
C’est l’occasion de remplacer une haie exotique (thuya, lauriers-cerises, faux-cyprès, épicéas, …) qui, en dehors de constituer un mur vert, est inesthétique et un désert biologique.
À titre collectif :
Vous êtes membres d’une association, d’une école, d’une collectivité, vous pouvez vous mobiliser autour d’un projet de plantation. C’est l’occasion de donner du sens à un groupe, d’échanger, de faire ensemble, en toute convivialité.
À titre professionnel :
Dans votre sphère de compétences, vous pouvez intégrer le végétal dans votre pratique.
• Gestionnaires de territoire, d’infrastructures, architectes … le végétal peut améliorer la qualité de votre projet.
• Entrepreneurs, vous pouvez améliorer les abords de votre entreprise et donc le cadre de vie de vos travailleurs. Et pourquoi pas les associer au projet pour renforcer l’esprit d’entreprise ?
• Agriculteurs, l’agroforesterie est un mode d’exploitation qui peut très favorablement accompagner vos pratiques. Les haies peuvent jouer de multiples rôles favorables aux cultures.
• Chasseurs, l’intérêt cynégétique des haies n’est plus à démontrer : perdrix, pigeons ramiers, lièvres, lapins … bénéficient de leurs couverts et s’y alimentent.
Que puis-je planter ? Pour quelle utilité ?
Du choix du type d’arbre et de haie dépend le charme du paysage et l’intérêt pour la biodiversité. Optez donc pour des plants indigènes, d’essences locales typiques de notre région limoneuse, c’est-à-dire qui sont adaptés à notre climat, nos sols, … et qui constitueront le gîte et le couvert pour la faune.
Une liste conseillée est disponible sur la plateforme collaborative.
Les combinaisons sont infinies :
• Les arbres isolés
Un arbre repère dans le paysage, près d’un monument ou d’un petit patrimoine, pour symboliser un événement, un millésime (les enfants nés dans l’année), … Et si nous plantions nos arbres remarquables de demain ?
• Les alignements d’arbres
Les alignements d’arbres peuvent marquer de manière significative nos paysages. Ils sont d’ailleurs caractéristiques de la Wallonie picarde. Les drèves structurent particulièrement des sites d’intérêt patrimonial.
• Les arbres têtards
Emblématiques de notre région, les arbres têtards méritent une mention spéciale. Saules, frênes, charmes, chênes peuvent ainsi être taillés régulièrement à hauteur d’homme. Cette silhouette caractéristique traduit parfaitement l’identité rurale de la Wallonie picarde.
• Les bosquets
Un petit groupement d’arbres, qu’on laissera se développer ou que l’on traitera en taillis (coupe au pied de manière périodique).
• Les haies taillées
Plutôt en milieu urbain et à proximité immédiate des habitations, la haie taillée est maintenue à une hauteur et une largeur bien déterminées par une taille fréquente. Elle prend donc peu de place, mais nécessite un entretien régulier. Constituée d’un nombre d’espèces limitées (voire monospécique), elle apparaît quelque peu monotone. Une taille annuelle empêche toute floraison et elle participe peu à l’harmonie du paysage. Elle assure toutefois sa fonction de délimitation de parcelle, permet d’éviter les intrusions (haie d’épineux), assure une protection visuelle (arbustes marcescents : qui conservent leurs feuilles sèches durant l’hiver), participe au décor et stocke du CO².
• Les haies vives
C’est un alignement d’arbustes indigènes plantés à faible distance les uns des autres de façon à constituer un cordon dense. Sa croissance n’est limitée que par un élagage occasionnel. La haie vive nécessite plus d’espace, mais un entretien restreint. Aménagée sur plusieurs rangs, elle prend l’allure d'une bande boisée.
• Les fruitiers
Les anciennes variétés à haute tige (hauteur minimale du tronc : 1,80 m), plus résistantes aux maladies, seront privilégiées (cf. liste conseillée sur la plateforme collaborative). Les petits fruits pourront compléter agréablement la palette de goûts et contenter toute la famille.
Introduire mon projet ?
Toutes les personnes participantes sont invitées à encoder leur action sur le site dédié afin d’alimenter le compteur.
Vous devez introduire votre projet via le formulaire de demande à l’adresse :
www.unarbrepourlawapi.be/JeParticipe
Personne de référence pour votre commune - BRUGELETTE ?
Agent relais : responsable du service Travaux : Benjamin CORDIER
Téléphone : 068/45.73.38 - 0475/67.25.19
Email : travaux@brugelette.be
Adresse postale : Grand Place, 2A - 7940 BRUGELETTE
Besoin de plus d’infos ?
L’appel à projets est disponible sur le site internet de l’opération
www.unarbrepourlawapi.be
Une cellule de coordination est également à la disposition des candidats planteurs pour répondre à leurs éventuelles questions et les guider tout au long de leur projet (frederic@unarbrepourlawapi.be – 0483 60 85 21).
UN ARBRE POUR LA WAPI - Cellule de coordination
31, rue des sapins 7603 Péruwelz
info@unarbrepourlawapi.be
Tel : +32 (0) 483 608 521
Publication n°72 – Décembre 2017.